Extrait n°3 du livre Crucial Accountability | Axel Performance

Crucial accountability

18 juillet 2019

Extrait n°3 du livre Crucial Accountability

Parution en Septembre 2019

Est-ce que vous choisissez la facilité du silence plutôt qu’oser dire les choses ?

Il est fréquent de commettre une erreur d’appréciation quand on a le choix de parler ou de se taire.

Nous choisissons la facilité du silence et acceptons ses conséquences plutôt que d’oser dire les choses et risquer que cela ne se passe pas aussi bien qu’on le voudrait. Voilà comment :

Vous vous posez intérieurement la question de savoir si vous devez ou non dire quelque chose, vous imaginez très vite que cela ne va pas bien se passer et par conséquent décidez de vous taire. Puis vous vous cherchez un tas de bonnes raisons pour vous conforter dans votre décision. Plutôt que de vous dire : « Ne devrais-je pas essayer ? » la question s’est transformée en « Puis-je réussir ? ». Le « Non » s’est alors imposé à votre esprit et vous a réduit au silence.

Les as de l’Accountability ne raisonnent pas ainsi.  Ils décident en premier de s’exprimer et ensuite seulement se posent la question « Comment m’y prendre ? » Ou encore mieux « Comment bien m’y prendre ? » Ils ne commettent pas l’erreur d’appréciation de minimiser l’impact de leur silence ou d’exagérer les risques encourus s’ils extériorisent ce qu’ils pensent.

Les signes qui ne trompent pas

Résumons les signes qui indiquent que nous optons pour la voie du silence et voyons comment les exploiter. En voici quatre :

  • Signe n°1 : Ce que nous ressentons se lit dans nos réactions. Nous pensons pouvoir masquer nos sentiments, mais il n’en est rien. Pour en prendre conscience nous devons simplement nous demander si nous sommes en train de devenir plus tolérant ou si nous sommes en fait agacé et l’exprimons de manière inconsciente. Regardons également si les autres prennent la mouche, et si tel est le cas, reconnaissons que nos pensées se lisent dans notre comportement. Si notre non-verbal parle pour nous, verbalisons nos sentiments.
  • Signe n°2 : Nos états d’âmes. Nous nous répétons qu’il vaut mieux ne rien dire (d’ailleurs personne ne dit rien), mais au fond, nous savons qu’il faudrait dire quelque chose. Ecoutez votre petite voix, elle vous encourage à vous exprimer. Les états d’âmes sont des signes qui montrent que le silence n’est pas la bonne solution.
  • Signe n°3 : Nous minimisons l’impact du silence (« on sait ce qu’on y perd, on ne sait pas ce qu’on peut y gagner ») et exagérons les risques du franc-parler. Nous essayons de nous convaincre qu’il vaut mieux éviter la conversation car nous en craignons les conséquences. Dans ce cas, attention à ne pas confondre la difficulté d’une conversation avec la nécessité ou non de la tenir.
  • Signe n°4 : Nous pensons ne rien pouvoir y faire. Peut-être que nous sommes en effet face à des personnes à qui il est impossible de parler, ou alors aurions-nous atteint les limites de nos compétences ? En réalité, le plus souvent le problème n’est pas qu’il est impossible de parler aux autres, mais plutôt que nous ne savons pas comment nous y prendre. Nous, les auteurs, avons pu observer des personnes réussir à traiter des problèmes extrêmement délicats simplement parce qu’elles savaient quoi dire et comment le dire. N’oublions pas qu’en développant nos compétences, ne serait-ce qu’un tout petit peu, nous pouvons décider plus souvent de sortir du silence et arriver à mieux gérer nos conversations difficiles.

Livre disponible sur

Rendez-vous sur : www.vitalsmarts.fr

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