
16 janvier 2020
4 Compétences pour améliorer votre comportement en situation de stress
Quand les enjeux sont importants, que les opinions divergent et que les émotions sont fortes, de banales conversations deviennent cruciales : un collaborateur ne veut pas s’adapter à un changement de poste, la performance est en dessous des attentes ou il y a des divergences sur le plan stratégique. Ironie de la chose : plus la conversation est importante, moins nous sommes susceptibles de bien la gérer.
Introduction
Eviter ou rater une conversation peut avoir des conséquences graves pour notre carrière, notre relation aux autres, notre santé.
La capacité ou l’incapacité d’un Manager à faire face à des situations de stress et à forts enjeux n’a rien à voir avec l’âge ou le sexe, ni d’ailleurs avec la personnalité.
Ce sont des compétences que tout le monde peut apprendre et adopter pour non seulement être plus efficace et influent sur le plan personnel, mais aussi pour mieux mener une équipe vers le succès.
Découvrons ensemble, quatre compétences clés pour vous permettre d’améliorer demain votre comportement face à une situation délicate ou stressante :
1. Aborder les problèmes au plus tôt
La tendance habituelle est d’évaluer les risques avant de prendre la parole. Les “as” du dialogue pensent avant tout aux conséquences de ne rien dire plutôt qu’aux risques qu’ils prennent s’ils s’expriment. Ils réalisent que remettre les problèmes à plus tard ne fera que les aggraver et augmentera le stress.
2. Changer son histoire
Lorsque quelqu’un est stressé, il amplifie ses émotions négatives en prêtant des mauvaises intentions aux autres ou en occultant sa part de responsabilité dans la situation. (histoires de méchants, de victimes et d’impuissants). On peut maîtriser ses émotions en prenant conscience de l’histoire que l’on se raconte et en essayant de changer de perspective.
3. Créer la sécurité
Les “as” du dialogue clarifient leurs intentions même lorsqu’ils sont sous pression. Ils ne se laissent pas déborder par leurs émotions et rassurent ainsi leurs interlocuteurs créant un climat propice au dialogue. Ils savent que les équipes ne se mettent pas sur la défensive à cause du contenu d’un message, mais à cause des intentions qu’elles prêtent au leader.
4. Commencer par les faits
Lorsque les enjeux sont importants, le cerveau reptilien guide les réactions. Submergé par les émotions, l’homme a tendance à oublier les faits. Décrire de manière factuelle une situation permet de prendre du recul sur celle-ci et d’en expliquer l’enjeu ou l’urgence aux autres sans transmettre le stress.
Conclusion
Conclure une conversation cruciale, c’est s’assurer de la prise de bonnes décisions et de leur mise en œuvre. C’est également mettre toutes les chances de son côté pour éviter les pièges de l’inaction et des engagements non tenus.
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